Canon Allemand Krupp / Légion Royale Canadienne
DESCRIPTION DU LIEU PATRIMONIAL
Le canon Krupp est un canon allemand provenant de la Première Guerre mondiale. Il se situe au milieu du boulevard Broadway sur le terre-plein central entre les rues Victoria et Church.
VALEUR PATRIMONIALE
Le canon allemand Krupp a été désigné lieu patrimonial local parce qu'il représente une époque marquante autant pour la communauté que pour la grande région.
Après la Première Guerre mondiale, le Département de guerre du gouvernement canadien a distribué un nombre de canons allemands ayant été saisis. La Municipalité régionale de Grand-Sault a été l'une des villes choisies et le canon est exposé sur le boulevard Broadway depuis 1929.
Il s'agit d'un canon de calibre 77 millimètres, numéro 8283, ayant été capturé par le 25e bataillon du Corps expéditionnaire canadien le 27 août 1918, pendant la bataille d'Arras à "Moon Quarry" près de Chérisy en France.
Le 26e bataillon du Nouveau-Brunswick a formé une partie de la brigade qui a capturé Chérisy pendant cette bataille.
Source: Ville de Grand-Sault, dossier du lieu patrimonial no. 07
Depuis 1948, selon des sources militaires, la marine hondurienne a entretenu un canon Krupp, qui est le premier du genre fabriqué par la compagnie et toujours en état de marche, à la base navale d’Amapala sur la côte Pacifique.
Les Krupp ont ouvert la première grande aciérie en Allemagne en 1811, et leur entreprise s’est rapidement développée pour devenir l’une des plus grandes entreprises du monde et le plus important fournisseur d’armement d’Allemagne.
Vers 1811, Alfred Krupp et Jacob Mayer, deux industriels allemands, s'affrontent sans relâche sur le procédé de moulage de l'acier.
Alfred Krupp a été le créateur et fondateur de la plus grande aciérie du monde à cette époque.
Cliquez sur la vidéo pour en connaître l'histoire.
La Légion royale canadienne
La Légion royale canadienne de Grand-Sault est situé au 126 boulevard Broadway.
Notre histoire
La Légion royale canadienne a une longue et fière tradition de soutien envers les vétérans. C’est à la fin de la Première Guerre mondiale qu’on assista à la création de plusieurs groupes de vétérans et associations régimentaires représentant d’anciens militaires. Or à l’époque, et malgré des objectifs communs qu’ils partageaient tous, les efforts déployés s’avérèrent malheureusement fragmentés et connurent peu de succès.
En 1925, suite à un appel à l’unité qui amena la formation de l’Alliance des anciens combattants du Dominion (‘Dominion Veterans Alliance’), la Légion fut créée à Winnipeg sous l’appellation de « Légion canadienne de la Ligue de service de l’Empire britannique » (‘Canadian Legion of the British Empire Service League’). La Légion fut par la suite constituée en personne morale grâce à une loi spéciale du gouvernement, et vit sa Charte émise en juillet 1926. Enfin, le 19 décembre 1960, la reine Elizabeth II sanctionne l’utilisation du préfixe ‘royale’, suite à quoi l’organisation devient « La Légion royale canadienne ». La Loi constituant en corporation la Légion fut après modifiée en 1961 pour que le changement soit officiel.
À ses débuts, le principal objectif de la Légion était d’être le porte-parole officiel des anciens combattants de la Première Guerre mondiale et de représenter leurs intérêts. Toutefois, l’avènement de la Seconde Guerre mondiale apporta un flot de nouvelles demandes, suite à quoi la Légion dut redoubler d’efforts pour offrir aux anciens combattants plus de soutien, sans toutefois oublier ceux et celles qui servaient toujours encore outre-mer.
À ce jour, la Légion continue dans sa mission pour améliorer le sort des vétérans, y compris les membres en service actif des Forces armées canadiennes et de la GRC, et leur famille. Cela a été, depuis les tout débuts, son objectif principal, et c’est ce pour quoi, chaque jour, nous continuons de travailler.
source : www.legion.ca
Un des poèmes militaires les plus populaires de l’histoire, Au champ d’honneur a été écrit durant la Première Guerre mondiale par John McCrae, officier et chirurgien canadien. Le poème, composé à l’origine en anglais sous le titre In Flanders Fields, a contribué à l’adoption du coquelicot comme symbole du Souvenir.
Au champ d’honneur
Au champ d’honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l’espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.
Nous sommes morts
Nous qui songions la veille encor'
À nos parents, à nos amis,
C’est nous qui reposons ici
Au champ d’honneur.
À vous jeunes désabusés
À vous de porter l’oriflamme
Et de garder au fond de l’âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Au champ d’honneur
Composé au front le 3 mai 1915 pendant la deuxième bataille d’Ypres, en Belgique.