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Édifice municipale

L'hôtel de ville se situe à l'édifice Marcel Deschênes au 131, rue Pleasant.

La Municipalité régionale de Grand-Sault se consacre à répondre aux besoins de ses citoyens au meilleur de ses capacités et de ses ressources.


Elle opère principalement dans les domaines de l'administration municipale, des travaux publics, de la sécurité publique, des parcs et loisirs ainsi que du développement économique.

Ancienne Hôtel de ville

Cet édifice existe encore à ce jour au 142 rue Court.

L’ancien bureau de poste de Grand-Sault est désigné lieu patrimonial local pour son architecture et pour refléter la présence du gouvernement fédéral dans une petite ville.


L'ancien bureau de poste de Grand-Sault est un bel exemple des bureaux de poste construits dans les petites villes du Canada entre 1880 et 1920. Il est un édifice en brique rouge de style néo-roman qui a été conçu par le ministère des Travaux publics du Canada sous la direction de l'architecte en chef David Ewart. Tout comme les autres bureaux de poste établis à cette époque dans les petites villes du Canada, l'ancien bureau de poste de Grand-Sault devait être l'emblème de la présence du gouvernement fédéral dans les petites municipalités.


L'édifice fut inauguré en 1911 et abritait à l'époque, le bureau de poste au rez-de-chaussée et le bureau des douanes à l'étage supérieur.


L'ancien bureau de poste de Grand-Sault a aussi de la valeur dans son emploi subséquent par la municipalité. L'édifice a abrité l'Hôtel de Ville de 1960 jusqu'à 1998 ainsi que le Musée de Grand-Sault.


source : https://www.historicplaces.ca/fr/

Incorporation

Incorporée en 1896, Grand-Sault conserve les procès-verbaux de la première assemblée de la ville qui débute à ce moment-là. Il y a eu un peu de confusion quant à l'année exacte d'incorporation, car certaines personnes disent que celle-ci date de 1890. L'acte d'incorporation a effectivement été accepté par l'Assemblée législative en 1890, mais elle ne fut pas proclamée à ce moment-là. Il y avait une opposition considérable à l'idée de l'incorporation et on envisagea même de nier un plébiscite.


Le 29 juillet 1896, la proclamation était publiée dans la gazette royale et cela constitue donc la date anniversaire officiel sur laquelle la ville peut célébrer son centenaire.


Note : La nouvelle Municipalité régionale de Grand-Sault sera incorporée dans les mois à suivre.

Le premier conseil municipal en réunion...

Le premier des six gros livres de procès-verbaux donne un rapport remarquable des activités du conseil municipal, de sa première réunion le 26 octobre 1896, jusqu'au 15 mai 1924.


Le format de ces livres était de 29 cm (11'') x 44 cm (17,5''), soit plus de deux fois le format ordinaire

(8,5'' x 11'').


En première page, on trouve le résultat de l'élection du 21 août 1896, où tous les membres du conseil municipal ont été élus sans opposition.


Maire :

Charles McCluskey


Conseillers :

George W. Day

James Burgess, Jr.

Frank Goudreau

James Watson

Albert A Dixon

J.B. Chouinard, M.D.


Évaluateurs :

John R. Wade, M.D.

Patrick A. McCluskey

James P. Kelley


La somme de 260 $ fut votée pour des dépenses urgentes, incluant le salaire du secrétaire de 50 $ et 8,62 $ pour « l'achat d'un poêle pour les salles du conseil ».

Sept comités permanents furent formés. Il y eut aussi une proposition « pour autoriser le comité des rues à dépenser la somme de 60 $ pour améliorer les trottoirs de la ville - approuvée ».

Un des sceaux de la ville, datant de la fin des années 1920

Le premier maire - Charles McCluskey

Né en 1821 à Altoney, paroisse de Cumbercloddy, comté de Derry, en Irlande, il est venu au Nouveau-Brunswick à l'âge de 21 ans en 1842.


Il était tailleur de profession et plus tard fut nommé premier surintendant de l'établissement d'incubation de poissons du Dominion aux Rapides des Femmes. Il continua dans ce rôle jusqu'à sa mort en 1908, à l'âge de 87 ans. Il était aussi le premier geôlier de Grand-Sault.


Il était actif au sein de la Société d'agriculture et du mouvement de la Tempérence (Sons of Temperance), pour lesquels il a agi comme secrétaire.


Il fut élu maire en 1896 et continua son service sans relâche de 1898 à 1904.


Il est enterré dans le cimetière près de l'église de l'Assomption.


source : Histoire de Grand-Sault - Margaret Marceau

Conseil municipal présent de la Municipalité régionale de Grand-Sault :

Assermenté en décembre 2022

Ancienne armoirie de Grand-Sault
(note : une nouvelle armoirie suivra sous peu pour représenter la nouvelle Municipalité régionale de Grand-Sault)

L'écu est la partie principale, sinon essentielle, des armoiries. Le fleuve Saint-Jean, qui se précipite dans les chutes à Grand-Sault, est représentée par des bandes ondées, alternativement blanches (pour argent) et bleues. La chute elle-même est symbolisée par un V renversé.

 

Les Malécites appelaient Grand-Sault Chik-un-ik'-a-bik ou chick-chun-ik'-a-bik, qui signifierait "endroit de destruction". Le sens de cette appellation est symbolisé dans l'écu par l'addition de dents de scie qui représentent également les nombreuses scieries qui se trouvaient autrefois à Grand-Sault et dans ses environs.

 

Dans la partie supérieure gauche de l'écu on trouve une plante de pomme de terre (tuberum solanum), qui symbolise l'industrie principale de la ville.

 

Ce symbole floral est balancé du côté droit de l'écu par une plante de violettes (viola cuculata), qui est le symbole floral officiel du Nouveau-Brunswick, adopté en 1936. De cette façon, Grand-Sault indique qu'elle est une municipalité sise dans la Province du Nouveau-Brunswick.

 

L'aviron qui occupe la partie centrale de l'écu se conforme aux avirons utilisés par les Malécites et Micmacs, tels que représentés dans de nombreuses toiles et documents d'époque.

 

Ce symbole ne représente pas uniquement les premiers habitants mais encore la très belle légende de Malobiannah qui guida ses ennemis, les Iroquois, à une mort certaine dans les eaux de la grande cataracte, vengeant ainsi son peuple et son père. Cet acte de courage est rappelé également par le tenant droit de l'écu, qui est une représentation fictive de Malobiannah en costume Malécite.

 

Le tenant de gauche représente un soldat dans l'uniforme du 104th (New Brunswick) Regiment of Foot, qui a joué un rôle de tout premier plan dans la fondation de Grand-Sault comme poste militaire. Il y aurait eu un établissement militaire à Grand-Sault dès 1791.

 

La couronne murale est un ornement héraldique très fréquent en héraldique municipal et indique soit une ville, soit une cité. Dans le cas de Grand-Sault, cette couronne indique que la ville a été le site depuis fort longtemps d'un poste militaire.

        

Les origines ethniques des fondateurs de Grand-Sault sont symbolisées sur la couronne par les emblèmes héraldiques floraux: les Francais par la fleur de lis, les Ecossais par le chardon, les Irlandais par le trèfle, et les Anglais par la rose. Le Canada est représenté par son emblème national, la feuille d'érable.

 

La devise latine, COR UNUM, peut être traduite par D'UN SEUL COEUR ou AVEC UN SEUL COEUR. Elle rappelle aux citoyens la nécessité de travailler de concert pour le développement et le progrès de Grand-Sault.

 

Les armoiries de Grand-Sault sont une représentation graphique de son histoire, de la rivière qui lui a donné son nom, de ses fondateurs, de son industrie, passée et présente, aussi bien que de sa position géographique régionale et nationale. Le message très beau et très simple de la devise complète le tout.

 

Robert Pichette, FRSA, FHSC