15Centre La Rochelle
Vous êtes au Centre La Rochelle, notre deuxième centre d’information ici à Grand-Sault.
Entrez ! nous avons plein de choses à vous raconter !
Au fil des ans, La Rochelle n’a pas toujours été ce qu’elle est aujourd’hui...
Dans les années 1850, ce terrain immobilier où vous vous situez a été connu sous le nom du Flat, puis il est ensuite devenue le Parc Centenaire.
En 1856, il y avait une descente aux puits dans les rochers par des marches artificielles descendant à travers un bosquet d’épinettes jusqu’à la ligne des hautes eaux.
Ensuite, 50 pieds au-dessous de leurs destinations, ils pourraient trouver une plateforme naturelle.
Le 14 août 1884, Fred Howard a ouvert la première cantine des puits dans les rochers nommée Coolville.
À cette époque, il n’y avait que 150 marches qui descendaient dans la gorge.
Bien des années plus tard, M. Cyr Parent est devenu le premier à louer ce terrain de la ville et à construire une nouvelle cantine. M. Parent a fabriqué et entretenu les escaliers comme attraction.
Finalement, la sœur de M. Parent et son mari James Carroll sont devenus de nouveaux propriétaires.
À l’époque, le coût était de 10 cents par personne pour descendre les marches pour voir la gorge et les puits dans les rochers.
Le couple a tenu son journal de bord pour enregistrer les noms et l’adresse de tous les clients qui descendaient les marches. À la saison touristique, Mme Carroll avait toujours plus de noms que son mari.
Nouveau Centre
Modernisation au courant des années
Coin des artisans
Vous trouverez une sélection de produits confectionnés à la main par des artistes de la région.
Êtes vous prêt pour faire de l'exercice?
Il y a un mélange de 401 marches que vous pouvez descendre pour explorer la rive de la rivière Saint-Jean et observer l'impressionnante gorge avec des puits dans les rochers.
C'est quoi ça les puits dans les rochers?
La formation des puits dans les rochers est très simple :
Ceux-ci sont causés par la présence de tourbillons, généralement des Vortex (tourbillons intermittants causés par une augmentation de la vitesse du courant, ou par l’apparition momentanée d’un obstacle). Ces tourbillons apportent des matières abrasives (cailloux, sable, blocs de roche) qui favorisent l’érosion de la roche à l’endroit où se trouvent les tourbillons, entraînant la formation d’une dépression que l’on appelle puits.
Le plus grand puits dans les rochers mesure 9 m de profondeur et a 5 m de diamètre.
Les vortex ne sont pas les seuls types de tourbillons observés dans la rivière, nous observons également des tourbillons de berge et de fond.
Pédiculaire de furbish
Ben non, ce n'est pas un genre de relish...c'est une plante !
Description & biologie
La pédiculaire de Furbish est une plante rare qui pousse sur les berges des rivières. On peut l’apercevoir dès le mois de mai. À ce moment la plante comporte quelques feuilles sans tige qui ressemblent à une rosette de feuilles apparentées aux fougères (bouquet de feuilles qui semblent jaillir du sol).
Vers le milieu de l’été, les plantes matures produisent une ou plusieurs hampes florales. Les hampes arborent des feuilles apparentées aux feuilles de fougères et une grappe serrée de petites fleurs de couleur jaune-fauve pousse à leur extrémité, chaque grappe pouvant compter jusqu’à 25 fleurs.
L’éclosion des fleurs survient de façon éparse et en alternance. La plante est souvent masquée par la végétation concurrente, car la taille de la pédiculaire de Furbish dépasse rarement 75 cm.
La pédiculaire de Furbish prend de deux à trois années avant d’atteindre la maturité ; c'est-à-dire, la production de fleurs et de graines. Pour pousser, les jeunes plantes doivent respecter une condition particulière : leurs racines prennent contact avec une plante-hôte proche dont elles tirent des éléments nutritifs.
Habitat & survie
La pédiculaire de Furbish est observée sur les berges exposées du cours supérieur de la rivière Saint-Jean. Son habitat caractéristique subit l’effet des inondations printanières et du mouvement des glaces. Ces perturbations réduisent la compétition d’arbustes et d’autres plantes qui pourraient autrement croître en abondance et la dominer. Un certain nombre de plantes peuvent être éliminées par ces perturbations, mais la pédiculaire de Furbish peut survivre en tirant profit du nouvel habitat créé par les parties affaissées des berges et des rivages qui ont été raclées ou balayées par la glace.
On ne peut établir avec certitude dans quelle mesure l’habitat de la pédiculaire a été supprimé par la construction de barrages sur la rivière Saint-Jean. Toutefois, on s’inquiète pour l’heure de facteurs de perturbation locaux comme le piétinement, la cueillette ou les déversements. La gestion du littoral et en particulier la préservation de bandes forestières en bordure des rives, est une méthode de conservation simple et efficace de l’espèce. La pédiculaire de Furbish a été la première plante désignée comme espèce menacée de disparition à l’échelle nationale (désignation en 1980 par le Comité sur le statut des espèces menacées de disparition du Canada) et au plan provincial (en vertu de la Loi sur les espèces menacées d’extinction du Nouveau-Brunswick en 1982).
Distribution
La pédiculaire de Furbish est endémique au cours supérieur de la rivière Saint-Jean au Nouveau-Brunswick et dans le nord du Maine. Autrement dit, sa distribution se limite à cette région et elle n’est observée nulle part ailleurs dans le monde.
source : https://www2.gnb.ca/