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Marché agricole / Musée / Moulin Burgess / Agriculture

Vous êtes situé au Marché agricole et le Musée Historique de la Municipalité Régionale de Grand-Sault.


Marché agricole est situé sur un lieu historique de Grand-Sault. En 1889, cette parcelle de terre hébergeait le moulin Burgess, appartenu et opéré par James Burgess Sr. Plus gros employeur de Grand-Sault à l'époque, le moulin cessa ses activités en 1929 alors qu'il brûla une deuxième fois.


Ce terrain demeura vacant jusqu'en 1951 quand Leon B. Rideout fonda la Valley Co-Operative Limited de sorte que les producteurs de pommes de terre puissent disposer de leur surplus de récolte. Leon, qui avait toujours un grand intérêt pour sa communauté, voyait le besoin d'une deuxième usine d'amidon qui desservirait les producteurs de Notre-Dame-de-Lourdes, New Denmark, Drummond, Saint-André et Grand-Sault (Portage). Cette usine, opéra 24 heures par jour, 365 jours par année, employant jusqu'à 50 personnes à capacité maximale jusqu'à ce que de nouvelles lois environnementales forcèrent sa fermeture en 1974.

 

Après cette fermeture, le bâtiment demeura vacant jusqu'à ce que Thomas Equipment en prenne possession pour plusieurs années.


Par la suite, celle-ci a été rendue à la ville de Grand-Sault et demeura vacante jusqu'en 2004. C'est alors que la municipalité recevait de l'assistance financière du gouvernement fédéral, représenté localement par le député Andy Savoy, pour transformer l'édifice en Centre culturel communautaire qui hébergera le Musée historique et le Marché agricole de Grand-Sault.

Moulin Burgess

Établie en 1889, le moulin à scie Burgess était le plus important employeur de l'époque en employant plus de 200 personnes. Celui-ci fonctionnait 24 heures par jour du printemps jusqu'à l'automne et vivait de la coupe d'hiver et du printemps le long du bassin versant de la Petite Rivière.


On voyait souvent sur le Broadway les chevaux de la compagnie Burgess qui halaient du bois à l'année pour être séché sur des terres vacantes en ville, pour ensuite haler le bois séché vers Burgess Siding, le long de la voie ferrée du C.P.R. pour expédition.


La compagnie Burgess gérait aussi deux magasins généraux pour subvenir aux besoins de ses employés, soit un sur Broadway et l'autre près du moulin sur la Petite Rivière.


Dans son édition du 28 août 1929, le Grand Falls Observer rapportait une bien triste nouvelle, qui eut des conséquences à long terme pour les résidents de cette petite ville du haut de la rivière Saint-Jean :


« Perte de 25 000 $ au Grand-Sault le 19 août. - Le feu a causé la destruction d'un grand moulin, de deux remises et d'un atelier de forgeron appartenant à la Burgess Lumber Company ici cet après-midi dans un incendie qui mettait aussi en danger les maisons situées près de l'usine, qui se trouve de l'autre côté du pont de Grand-Sault menant à Saint-André. »


Il y a toujours du bois au fond de la Petite Rivière qui explique pourquoi l'eau a une couleur foncée. C'est à noter qu'une pigmentation dans le bois donne toujours cette couleur à l'eau.


source : Histoire de Grand-Sault - Margaret Marceau

Cet embâcle de billots laisse voir la quantité de bois qui passait aux chutes au printemps.

La première drave directement à les chutes a été entreprise en 1840 par le sénateur Glazier, et ce, même en dépit du fait que presque tous déconseillaient cette approche.

La drave corporative a été formée en 1886.

L'industrie du bois

Grand-Sault a longtemps été un centre important pour l'industrie du bois.


Lors des premiers jours de la colonisation, on coupait surtout du pin. Vers la fin des années 1700, les arpenteurs ont passé les forêts au peigne fin à l'intérieur des terres, allant jusqu'à la source de la rivière Saint-Jean, afin de repérer les arbres les plus grands et les plus droits pour les mâts et les charpentes des bateaux de Sa Majesté. À la fin du 19e siècle, presque tout le pin mature avait été récolté et les bûcherons coupaient maintenant davantage du sapin, avec un peu de cèdre, de bouleau et de pruche.


Une grande partie du bois destiné à l'exportation provenant des forêts à la source de la rivière Saint-Jean au Nouveau-Brunswick et du nord du Maine passait par Grand-Sault pour se rendre à destination.


Les hommes travaillaient du lever au coucher du soleil, prenant congé le dimanche. Ils demeuraient en forêt 10 mois par année tout en gagnant un salaire d'environ 16 $ à 20 $ par mois, incluant chambre et pension.

Leurs tâches consistaient d'abattre les arbres à la hache et utilisaient des chevaux pour la transportation des arbres. La saison de coupe débutait en septembre ou octobre et le bois était acheminé sur la rivière en avril ou mai, parfois en juin.


À ce moment, il y avait trois sociétés qui s'occupaient de la drave. Les draveurs partaient du haut Saint-Jean jusqu'à Grand-Sault, ensuite de Grand-Sault jusqu'à Springhill, près de Fredericton (environ 10 milles / 16km). De là, les billots menait à bon port. Les draveurs étaient payés entre 1 $ à 1,50 $ par jour.


Lorsque l'eau était trop basse et que les billots s'accrochaient, comme c'était souvent le cas, il arrivait que le bois ne se rende pas à destination avant près de deux ans. Pendant tout ce temps, l'entrepreneur attendait son argent.


source : Histoire de Grand-Sault - Margaret Marceau

L'agriculture

Il est généralement reconnu qu'au siècle dernier, l'exploitation forestière allait main dans la main avec l'agriculture, mais généralement au détriment de ce dernier secteur. La vente de beaucoup de bois suivait le défrichage des terres et en plus, plusieurs agriculteurs passaient l'hiver dans les bois comme les bûcherons.

Le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire constitue un important moteur économique de la région en raison de la culture de la pomme de terre et d'autres produits agricoles.


Nous sommes fiers de faire partie des 160 pays indépendants qui cultivent la pomme de terre, une industrie valant plus de 106 milliards de dollars.

Saviez-vous qu'avec la récolte annuelle, on pourrait faire 6 fois le tour de la terre sur une autoroute à quatre voies !!!

Oh My God Wow GIF by Aminé

Pour visionner les fermes agricoles, allez vous promener soit dans le quartier de Saint-André ou Drummond.


Saint-André est un quartier dynamique, fier et prospère.


Au coeur du pays de la pomme de terre du Nouveau-Brunswick, vous découvrirez des vastes champs garnis de fleurs magnifiques en été et d'une riche récolte à l'automne.


Les gens sont chaleureux et très accueillants.


La culture de la pomme de terre est l'industrie dominante. Il cultive pour la semence, la consommation et la transformation.


Durant la saison estivale, notre région est fréquemment achalandée par les visiteurs. Avec le tracé de l'autoroute de la Transcanadienne, deux sorties permettent aux visiteurs de se rendre directement à Saint-André.

Les Fermes Laitières LaForge / Laforge Bioenvironemental Ltd.
Agriculteur de pommes de terre

En 1967, Drummond fut incorporé.


Drummond se présente comme un havre de paix pour ses citoyens. Sans aucun doute agréable à découvrir par les visiteurs pour ses splendeurs naturelles.


Le côté pittoresque des champs de pommes de terre, la présence de grands espaces, des vallées et de la vie des fermiers constituent un ensemble qui se présente telle une mosaïque de nature et de culture.


Rendez vous à l'ancien hôtel de ville (1413, chemin Tobique, Drummond) pour découvrir un prochain code QR qui vous permettra de découvrir la beauté des paysages.

La pomme de terre

Les pommes de terre sont généralement plantées du 10 mai au 10 juin et cultivées du 15 septembre au 15 octobre. Nous avons plus de 250 variétés de pommes de terre de table et de transformation dans la région.

Disponible en anglais seulement