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Une culture gardée vivante à force de résistance

Jack «parle encore avec l’accent de la Guinée»

Sans documents officiels attestant leur naissance et leur lieu d’origine, les personnes asservies comme Jack perdaient non seulement leurs liens familiaux et communautaires, mais aussi leur appartenance culturelle.

Des déracinements successifs

Les déracinements successifs vécus par les esclaves et l’interdiction d’utiliser leur propre nom, leur langue, de pratiquer leur musique ou leur religion les empêchaient de conserver leur culture vivante. Une autre preuve de la résistance des personnes asservies se trouve toutefois dans la capacité des esclaves et de leurs descendants à transmettre une partie de cet héritage culturel, ce qui a fait apparaître une grande diversité culturelle typiquement afro-américaine.

Droit de préserver sa langue, sa culture et sa religion

Avec l’apparition de la protection des droits humains sont venus un ensemble de garanties comme le droit de préserver sa langue, sa culture et sa religion et de les transmettre à ses enfants. Cette protection est particulièrement importante pour les communautés et nations autochtones, victimes des politiques qui visaient leur assimilation, ce que l'ex-juge en chef de la Cour suprême du Canada a déclaré constituer un génocide culturel. Désormais, les enfants autochtones ont le droit de communiquer et d’être éduqués dans leur langue maternelle; c’est une question de droits. Ces droits sont inscrits dans les instruments juridiques internationaux, canadiens et québécois.