Se vêtir
Les premiers censitaires possèdent peu de vêtements. La plupart du temps, ils n’ont qu’un seul ensemble avec une ou deux chemises, souvent en mauvais état puisqu’ils les portent longtemps. L’allure générale de tous les vêtements est assez terne, car les couleurs dominantes sont près de celles de la nature et presque partout semblables : blanc, écru, gris, brun. Les ressources locales fournissent les étoffes : la laine, le chanvre et le lin. Au 18e siècle, la plupart des vêtements du peuple sont de facture régionale, voire domestique.
Hommes et femmes de la campagne portent des souliers de bœuf ou mocassins, à la maison, sauf le dimanche. Le sabot demeure toutefois une chaussure beaucoup plus pratique, notamment pour travailler aux champs.
Éléments relatifs à l'art de se vêtir dans l'inventaire après décès de Marthe Couillard-Després et Pierre Bellanger:
Un roüet a filler
Une cuve
Une vïelle redinguotte
Un vieux capot
Trois vïelles paires de culotte
Trois gillets d’etoffe du païs
Un vieux gillet
Une vïelle paire de soulliers francois
Cinq paires de vieux bas
Une paire de mytainne
Une peruque de laïne
Trois mantelets de cotton
Quatre juppes de laine
Deux mantelets crepon et cotton
Deux paires de bas
Un mantelet de drap de chipre
Deux jupons de cotton
Un jupon de calmande
Une cape
12 chemises de femmes
Quinze chemises a homme
Une paire de bas de femme rouge
Une capine
Deux bonnets de cotton
Un mouchoir de soÿe
Trois livres de fil
Trois mouchoirs de cotton
Une paire de cizeaux
Deux paires de soulliers mous a homme
Une paire de soulliers francais a femme