Hydrocosmos

Le réalisateur et directeur Milad Tangshir l'a imaginé comme une chorégraphie du regard qui est chaque fois différente. L'histoire n'est pas linéaire, mais un tout qui se dévoile selon les intérêts de l'obervateur.

Milad Tangshir a pu travailler avec une chorégraphe, Francesca Cinalli, et un designer du son, Paolo De Santis, qui avaient déjà crée une œuvre sur l'eau. 4 danseurs offrent une performance sans coupure, devant un arrière-plan cosmique, filmé par Milad Tangshir. C'est une expérience qui unit la danse contemporaine à la réalité virtuelle.

Avec cette œuvre, Milad souhaite quitter la vision statique du cinéma dont il est issu. Il a dû ajuster sa façon de filmer. Durant le tournage, le jeu lumière-ombre a été un challenge. Surtout que contrairement au cinéma où la technologie de l'imagerie est de très bonne qualité, celle de la réalité virtuelle est moindre. De plus, il a dû réfléchir à 360 degrés et non plus seulement en 2D.

Milad Tangshir a aussi pensé au regard de l'observateur et à sa position durant toute l'expérience. Il a choisi de donner la liberté de regarder où l'on veut, tout en cherchant à créer un sens dans la danse, la musique et dans la stimulation du regard pour ne rien manquer. Combien de temps une personne va regarder dans la même direction avant de détourner son regard ? C'est une balance fragile à gérer.