Et si Alexis nous racontait…

Le début de notre généalogie québécoise Le premier Coutu arrivé en Nouvelle-France... n'en était pas un! Il s'appelait François Cottu. Le nom a subi une transformation au fil des générations. François est arrivé en Nouvelle-France vers 1680. C’est l’ancêtre de tous les Coutu du Canada et probablement d’Amérique. Il se serait d’abord établi à Ville-Marie, puis dans la seigneurie de Saint-Sulpice, et finalement dans la seigneurie de Lavaltrie comme colon censitaire de Séraphin Margane de Lavaltrie. Ils étaient sûrement amis, les présences des familles aux événements tels les naissances en sont les preuves. Parents? Peut-être. En tout cas, François devint François Cottu de Lavaltrie. On raconte que le seigneur lui avait accordé le droit, ainsi qu'à sa descendance, de porter le nom de Lavaltrie sans autre autorisation. L'un de ses fils Daniel-Louis, a épousé Catherine Charpentier à St-Sulpice en 1717. Leur fils Daniel, agriculteur, a épousé Agathe Courchesne, puis Françoise Fleury. Alexis, le défricheur de cette terre agricole, né à Berthier, est le cinquième des 13 enfants de cette union.

Le chemin n'existe pas vraiment, mais on réussit à se rendre à notre lot . Il faut défricher sa terre avant de commencer à la cultiver: couper les arbres, enlever les pierres et arracher les souches. Et tout ça... avec un cheval. Après ce travail, il faut construire la première maison et une grange-étable pour garder les animaux: vaches, cochons, poules et chevaux. Ce lot est choyé, trois ruisseaux le traversent, dont deux à proximité de la maison. On pourra y trouver de l'eau pour les bêtes. Il faudra cependant creuser un puits pour les besoins de la famille. Les étés sont courts, les hivers sont longs. Il faut travailler vite, bien et fort. Heureusement, on s'entraide entre voisins. Une fois la terre prête à la culture, on sème de l'avoine et du maïs, surtout pour nourrir les animaux. Fin juin, il y a aussi la récolte de foin à faire. Il faudra faire boucherie, semer et récolter le potager. Et il faut penser au bois de chauffage, abattre aussi des arbres et transformer en planches pour bâtir un poulailler et agrandir la grange.