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Bienvenue au Rallye historique du Port de Québec!

Bienvenue à la 6e édition du Rallye historique du Port de Québec! Visitez les 10 bornes du rallye réparties sur notre territoire pour en apprendre davantage sur les débuts du Port, son histoire fascinante et l’évolution de la vocation de ses divers sites.

De plus, vous courez la chance de remporter l’un des prix fournis par nos généreux partenaires : - Un accès à l’expérience thermale valide au Strøm Spa - Un forfait familial pour Onhwa’ Lumina, offert par Tourisme Wendake - Une excursion sur le fleuve pour deux personnes d'une valeur de 150 $ de la part d'Excursions Maritimes Québec - Un laissez-passer pour une journée au Musée de la civilisation Bon Rallye!

C'est un départ!

Vous foulez présentement un site emblématique et d’une grande importance dans l’histoire du Québec et du Canada : le Port de Québec.

Arrivée de Jacques Cartier en 1535

Bien avant l’arrivée des Européens, de nombreuses nations habitent le « Canada ». Au fil des alliances diplomatiques, ces nations établirent d’immenses réseaux commerciaux. Le commerce leur permettait ainsi d’obtenir des produits qui leur manquaient en échange des surplus qu’elles produisaient, comme de la farine de maïs ou des peaux pour confectionner des vêtements.

Lors de ses voyages (1534, 1535-1536 et 1542), Jacques Cartier interagit avec des Iroquoiens, notamment avec les gens habitant le village de Stadacone, dans les environs de l’actuelle ville de Québec, et celui d’Hochelaga, près de Montréal.

L’arrivée de Jacques Cartier à Stadaconé, par Walter Baker.

Photo : Anecdotes historiques

Les Wendat et l’Haudenosaunee considèrent ces peuples iroquoiens comme leurs ancêtres. Il faudra toutefois attendre le début du 17e siècle pour qu’une alliance entre les Premières Nations et les Européens permette à ces derniers d’intégrer les réseaux commerciaux de leurs alliés. Québec deviendra alors l’un des pôles de la diplomatie et du commerce, deux facteurs indissociables pour les Premières Nations.

Le fleuve Saint-Laurent est traditionnellement désigné par les Hurons-Wendat comme la « Grande Rivière ».

À leur arrivée, les Européens flairent le potentiel du territoire, qui regorge de poissons et d’animaux à fourrure. Même si sa valeur annuelle était dérisoire par rapport à celle de la pêche à la morue dans l’Atlantique Nord, la traite des fourrures devient le moteur économique de la Nouvelle-France.

De nombreux intervenants sont impliqués dans ce commerce lucratif, les plus importants étant les Premières Nations alliées aux Européens. Du fait de leurs réseaux commerciaux, ces Nations facilitent le prélèvement, la préparation et le transport des fourrures provenant de territoires éloignés jusqu’à Québec, où elles sont échangées contre des produits européens.

Gravure du 16e siècle montrant une scène de commerce entre les colons et les Premières Nations.

Photo : corbis/vcg via getty images / Library of Congress / Theodor de Bry

Pendant la majorité de la période de la Nouvelle-France, l’économie de Québec repose sur la traite des fourrures. Cette activité économique connaîtra cependant un revirement à la fin du 18e siècle, lorsque les Britanniques mettront de l’avant le commerce du bois.

Sources : ● Le Port et la Ville de Québec : indissociables ! Fondation Monique-Fitz-Back et Administration portuaire de Québec, 2016 ● Vieux-Québec, Cap Blanc : Place forte et port de mer, Québec : Ville de Québec, 1989 ● https://www.museedelhistoire.ca/musee-virtuel-de-la-nouvelle-france/activites-economiques/traite-des-fourrures/ ● Ahchiouta’a raconte les Hurons-Wendat du Saint-Laurent, 2018. ● A’kwatatia’ Nous parlons : Le territoire de la Nation huronne-wendat : Des origines aux luttes contemporaines, 2022.

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