0La cueillette
Pour compléter leur alimentation, les femmes huronnes-wendat pratiquaient la cueillette du printemps à l'automne.
Lequel des choix ci-dessous n'était pas récolté par les Hurons-Wendat?
Les petits fruits et les noix
En plus de s'occuper des champs et du village, les femmes huronnes-wendat s'occupaient de la cueillette. Les femmes cueillaient les baies sauvages, comme les fraises, les framboises, les bleuets, les mûres et les canneberges, qui pouvaient être consommées fraîches, séchées ou même être ajoutées à la sagamité ou à la bannique.
De plus, de septembre à octobre, les femmes cueillaient plusieurs sortes de noix, dont les noisettes, les châtaignes et les glands, qui pouvaient être conservées plusieurs mois suivant la récolte.
Le riz sauvage
Les Hurons-Wendat récoltaient le riz sauvage lorsqu'ils habitaient sur leur territoire ancestral Wendake Sud (Ontario) sur les rives des Grands Lacs. Pour récolter les grains de riz, les Hurons-Wendat repliaient les tiges des plantes à l'intérieur de leur canot puis les frappaient pour faire tomber les grains au fond de l'embarcation. Les grains de riz pouvaient être conservés dans des contenants d'écorce pour varier leur alimentation en hiver.
Le sirop d'érable
Au printemps, les femmes et les enfants recueillaient l’eau d’érable dans des paniers faits d’écorce de bouleau.
Il y avait deux techniques pour transformer l'eau d'érable en sirop d'érable. L'eau pouvait être mise dans un contenant d'écorce de bouleau au-dessus du feu ou dans une poterie directement sur le feu. De cette manière, l'eau d'érable bouillait et s'épaississait pour se transformer en sirop. Les femmes huronnes-wendat utilisaient aussi la technique d'évaporation. Dans un contenant d'écorce ou parfois même dans un tronc d'arbre creusé, les femmes y déposaient des pierres rougies par la chaleur du feu afin de faire évaporer l'eau et la transformer en sirop.
Par la suite, les récoltes de sirop d'érable étaient conservées dans de grands paniers d’écorce souvent scellés avec de la graisse d’ours et de la résine d'épinette. Cette méthode empêchait le sirop de se cristalliser en sucre. La récolte du printemps constituait leur unique réserve en sucre pour toute l'année à venir. D'ailleurs, le sirop d'érable était une source d'énergie primordiale pour survivre au froid de l'hiver.
