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2002

Le Mans dans un fauteuil… de cinéma !

Plus de trente ans après Le Mans (1971) de Steve McQueen, le circuit est de nouveau l’écrin d’une grosse production cinématographique. Le film n’est autre qu’une adaptation de la BD créée par Jean Graton Michel Vaillant. Luc Besson, producteur et scénariste du film, est invité à donner le départ de l’épreuve. 

Le Docteur Ullrich, directeur sportif de l’écurie Audi, entre Emanuele Pirro et Tom Kristensen © Archives municipales Ville du Mans

Après son retour en compétition l’année passée, Bentley tente de nouveau sa chance mais n’engage qu’une seule voiture. Dans ce contexte, Audi et ses quatre voitures peuvent viser un troisième succès consécutifs. Mais aux 24 Heures mieux vaut se méfier des scénarios trop bien écrits !

Un succès total

Les pilotes de l’Audi n°2 sont les seuls à avoir résisté à la n°1 © Archives municipales Ville du Mans

Audi ne manque pas l’occasion offerte. Dès les premières heures, les trois Audi se regroupent en tête. La n°1 et la n°2 se livrent d’abord à un chassé-croisé pour la première place mais, au premier tiers de la course, les positions sont établies et les Audi 1, 2 et 3 rejoignent la lignée d’arrivée dans l’ordre de leur numéro.

Audi devient le premier constructeur à remporter trois fois consécutives les 24 Heures du Mans avec le même équipage. Le trophée des 24 Heures est définitivement acquis par la firme allemande pour cette performance historique !

Trois victoires consécutives pour Pirro, Biela et Kristensen : unique ! © Archives municipales Ville du Mans

Question "super champion - super championne" !

Audi met Michel Vaillant au tapis ! Pour les besoins du film Michel Vaillant, la production finance la construction de deux stands supplémentaires. En échange, les organisateurs acceptent qu’une "Vaillante" et une "Leader" participent à la course. Les besoins du film entraînent de nombreux arrêts et les voitures ne se sont pas en capacité de se mêler à la lutte.

Question "graine de pilote" !