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Jacky ICKX

Pilote belge

Un jeune homme pressé ?

Fils d’un pilote et journaliste automobile reconnu, Jacky Ickx baigne dès son plus jeune âge dans les sports mécaniques. A 16 ans, il est déjà un redoutable pilote moto et commence les compétitions automobiles à sa majorité. C’est en 1966, à l’âge de 21 ans, que le pilote participe pour la première fois aux 24 Heures du Mans. La même année il a déjà inscrit à son palmarès les 24 Heures de Spa.

Monsieur Le Mans

INA - Les 24 heures du Mans - Sports dimanche - 15 juin 1969

Pilote éclectique par excellence, Jacky Ickx s'est forgé, toutes disciplines confondues, un palmarès impressionnant, et toujours avec éclat ! Pour sa première victoire au Mans en 1969, il gagne à l'arraché au terme d’une lutte qui l'oppose jusque dans les derniers virages à la Porsche de Gérard Larrousse et Hans Hermann. C'est au départ de cette même édition qu’il choisit de marcher vers sa voiture et de prendre le temps de s’attacher avant de partir bon dernier. Cette protestation marque la dernière année du départ traditionnel « type Le Mans » où les pilotes couraient vers leurs voitures placées en épi sur le côté opposé de la piste. 

Un gentleman exemplaire

Jacky Ickx en 2000 © Archives municipales Ville du Mans

Jacky Ickx est le recordman absolu du nombre de victoires dans les épreuves d’endurance, avec plus de cinquante succès. Le pilote participe quinze fois à l’épreuve mancelle, arrivant une fois troisième, trois fois deuxième, et six fois premier (1969, 1975, 1976, 1977, 1981, 1982). Il détient ainsi le record de victoires pendant vingt-deux ans avant d’être dépassé par Tom Kristensen en 2005. Il reste le recordman de pole positions de l’épreuve, avec cinq meilleurs temps glanés aux essais. Jacky Ickx est élu pilote du siècle en 2000. 

Question "super champion - super championne" !

Après deux éditions où les voitures partent dans l’ordre de leur temps de qualifications, c’est en 1925 qu’a lieu le premier départ en arête de poisson, devenu le départ « type Le Mans ». Le sprint des coureurs, quoique très dangereux, faisait la magie de ces départs spectaculaires.

Départ « Le Mans » © Ville du Mans

Question "graine de pilote" !