2016
Une course épique
C’est l’acteur américain Brad Pitt qui doit donner le départ de cette édition qui s’annonce très disputée. Les trois constructeurs Toyota, Porsche et Audi vont se livrer bataille à armes égales avec chacun deux voitures engagées. À quelques minutes du départ de la course, une pluie battante s’abat sur le circuit et oblige la direction de course à faire partir les concurrents derrière la voiture de sécurité. C’est une première dans l'histoire des 24 Heures du Mans. Il faut attendre six tours du circuit (soit 52 minutes précisément) pour que la course débute réellement. Au cours d’un épisode de pluies violentes, le quadruple vainqueur de l’épreuve Yannick Dalmas réalise un drift parfait à bord de la safety car. Le ton est donné !
Le handicap reconnu
Accueilli au sein du « garage 56 », Frédéric Sausset devient le premier pilote quadri-amputé à prendre le départ et à franchir la ligne d’arrivée de l’épreuve d’endurance. Fort de cette performance retentissante, Frédéric Sausset crée en 2018 la première filière internationale de pilotes de haut niveau en situation de handicap avec pour principal objectif d’emmener un équipage majoritairement composé de pilotes handicapés aux 24 Heures du Mans. Cet objectif est réalisé en 2021 avec l’engagement de l’ORECA LMP2 07 #84.
Une fin haletante et à supens
Jusqu’au bout, cette édition est très disputée notamment entre les Toyota et une des Porsche. Les deux voitures japonaises et l’allemande sont dans le même tour jusqu’à la 21e heure !
Malheureusement, la Toyota s’arrête devant les tribunes victime d’une perte de puissance moteur à l’amorce de son dernier tour. Ce retournement de situation est l’un des plus marquants de l’histoire récente des 24 Heures du Mans.
Elle laisse ainsi passer la Porsche qui remporte la course et permet au constructeur allemand de glaner un dix-huitième succès inattendu dans l’épreuve. Parmi le trio vainqueur le pilote français Romain Dumas signe sa deuxième victoire.
Juin 1966 : comme de coutume, les Magnums de champagne attendent les vainqueurs. Les bouchons « pètent », aspergeant accidentellement les gens aux alentours. L’année suivante, le vainqueur, amusé par l’incident de 1966, arrose volontairement et abondamment l’assistance : la tradition est née !