Stanley DICKENS
Pilote suédois
Une étoile renaît
Le seul accroc d’une décennie où les marques allemandes, en particulier Porsche, ont dominé de la tête et des épaules, est la victoire de Jaguar en 1988 devant cinquante milles supporters britanniques aux anges. Pour donner la réplique au félin en 1989, l’écurie suisse-allemande Sauber-Mercedes fait figure de favorite.
La relation de Mercedes avec les 24 Heures du Mans est tumultueuse. Avant guerre, elle est présente aux 24 Heures 1930 avec le champion national Rudolf Caracciola. Elle revient 22 ans après et s’offre un magistral doublé. Trois ans plus tard, la Mercedes de Pierre Levegh est impliquée dans l’accident meurtrier de 1955. Le constructeur se retire dans la nuit et ne reviendra plus aux 24 Heures.
1989 est donc l’année d’un grand retour. Cette année-là, les Sauber-Mercedes à la belle robe métallisée s’inscrivent dans l’héritage des « flèches d’argent » et réussissent un nouveau doublé.
Stanley Dickens : le soleil se lève au nord
Stanley Dickens est le premier pilote suédois à avoir inscrit son nom au palmarès des 24 Heures du Mans grâce à sa victoire en 1989 en compagnie de Jochen Mass et Manuel Reuter. En sept participations aux 24 Heures du Mans, Stanley Dickens termine l’épreuve à trois reprises, dont deux fois sur le podium. En 1988, l’année précédant sa victoire, il s’était déjà classé à une belle troisième place.
Stanley Dickens, Jochen Mass et Manuel Reuter ont fait partie du seul équipage vainqueur à trois pour lequel chacun des pilotes dispose d’une plaque individuelle. Partez à la découverte de ces trois plaques le long de l’avenue Leclerc.
1989 est aussi une grande année pour l’histoire ferroviaire au Mans. Place à la vitesse avec l’inauguration de la ligne Paris-Le Mans du TGV Atlantique. Aller-retour en moins de 2 heures !