2018

Pour cette 86e édition, c’est Jacky Ickx qui est nommé Grand Marshal de l’épreuve, tandis que le départ est donné par le tennisman Rafael Nadal, gagnant de Roland-Garros une semaine plus tôt. 

Après sa dix-neuvième victoire en 2017, Porsche s’est retiré du championnat d’endurance et a laissé le rôle de favori à Toyota. Seul grand constructeur engagé, Toyota a été plus d’une fois victime du mauvais sort dans la course mancelle. Comme pour conjurer le souvenir douloureux de son abandon dans le dernier tour en 2016, le pilote de la marque japonaise Kazuki Nakajima s’illustre avec le meilleur temps des essais 2018.

Après dix-neuf participations malheureuses, la fiabilité est au rendez-vous et le constructeur japonais remporte enfin la victoire et réalise même un doublé. C’est la première fois depuis l’an 2000 et la victoire d’Audi qu’un nouveau constructeur inscrit son nom au palmarès des 24 Heures du Mans.

Kazuki Nakajima devient le premier pilote japonais à gagner sur une voiture japonaise. La ligne d’arrivée franchie, le natif d’Okazaki, dans la préfecture d’Aichi, où se situe la ville de Toyota, conduit ses deux coéquipiers dans une inoubliable parade. Pour la première fois dans l’histoire, la voiture victorieuse signe le meilleur temps à la journée test (Alonso), aux essais qualificatifs (Nakajima) et établit le record du tour en course (Buemi).

Depuis 1963, la position sur la grille de départ est déterminée par le temps réalisé lors des essais qualificatifs. Les plus rapides partent les premiers… par contre, qui dit « poleman » ne dit pas forcément vainqueur des 24 Heures !

Cela est arrivé seulement en 1974, 1975, 1981, 1982, 1997, 2003, 2011, 2012, 2013, 2016, 2018, 2021 et 2022.