2021
La nouvelle ère des Hypercars
La course se tient une nouvelle fois dans les conditions particulières qu’impose la crise sanitaire. Toutes les animations traditionnelles sont annulées ou se tiennent à huis clos et l’épreuve ne se déroule pas en juin mais les 21 et 22 août. Pour ces deux jours toutefois, quelques spectateurs sont autorisés avec une jauge limitée à 50 000 personnes.
La catégorie Hypercar remplace la catégorie LMP1 et permet les débuts d’un nouveau constructeur. L’écurie américaine Glickenhaus impressionne d’entrée avec le meilleur temps lors de la Journée Test.
En réponse, Toyota et ses deux nouvelles GR010 Hybrid dominent les essais. Après trois victoires de rang de 2018 à 2020, le constructeur japonais peut-il enchaîner et devenir le premier vainqueur de l’ère Hypercar ?
Une course maîtrisée
La pluie fait son apparition juste avant le départ et oblige les concurrents à commencer par deux tours de circuit derrière la voiture de sécurité conduite par le Grand Marshal de l’édition, Derek Bell. Les voitures finalement libérées, une collision entre une Glickenhaus et la Toyota n°8 a lieu dès le premier virage. Plus de peur que de mal, mais une importante perte de temps pour les protagonistes.
La n°8 revenue en deuxième position après un peu plus d’une heure de sprint, les deux Toyota ne vont ensuite plus redescendre au classement. Une seule inquiétude : les débutantes sont sujettes à des problèmes d’alimentation en carburant. L’attention renforcée des mécaniciens de l’écurie japonaise permet finalement aux deux voitures de rallier l’arrivée devant la concurrence.
Après avoir été dominée trois années durant par la voiture sœur, la n°7 a survolé la course et offre à ses pilotes leur première victoire au Mans.
Sécurité routière : promulgué le 26 mai 1921, le « Code de la route » fête ses cent ans.
Depuis les années 2000, le code de la route est aussi devenu un véritable « code de la rue ». Il rend en effet davantage compte de la variété des usagers (piétons, cyclistes, etc.) et promeut un meilleur partage de la route.
Les voitures s’élancent le samedi 21 août à 16h. C’est le retour à l’horaire de départ historique, abandonné en 2005 !
Sur le trottoir d’en face, au numéro 30, deux artisans « photographes d’art » se succèdent de 1895 à 1984 : Elie de Sauverzac et Henri Béroul.
Le second se porte acquéreur du local en 1936. La première édition de la course après-guerre, en 1949, est aussi la première pour Henri. C’est le début d’une longue histoire. Pendant trente ans, le photographe couvre l’épreuve et les clichés qu’il en a laissés ont façonné le mythe !
En 1979, à 72 ans, Henri juge l’heure de la retraite arrivée mais les portes du magasin restent ouvertes encore quelques années aux amateurs de photo des 24 Heures du Mans.
Après sa mort, le magasin est détruit.