Michel VAILLANT

Jean Graton (1923 - 2021), dessinateur français

Créé par Jean Graton en 1957, Michel Vaillant a fait rêver plusieurs générations de lecteurs et fait découvrir le sport automobile à un large public. 

Le centenaire des 24 Heures coïncide avec un autre centenaire : celui de la naissance de Jean Graton. Né à Nantes en 1923, le dessinateur a toujours eu une affection particulière pour les 24 Heures du Mans, puisque l’épreuve est à l’origine de son amour pour le sport automobile. A 13 ans, son père l’emmène assister à la course de 1937, l’année d’une victoire française avec Bugatti !

« J’ai toujours été un rêveur. C’est ce qui m’a sauvé »

(Jean Graton)

Sans formation artistique, Jean Graton décide de quitter la France en guerre et devient illustrateur pour des journaux sportifs à Bruxelles. Il revient au Mans en 1954 comme membre de l’écurie du patron du journal « Les Sports ». Le dessinateur est en charge du panneautage dans le virage de Mulsanne, au plus près des voitures.

Il commence par hasard la Bande Dessinée. À partir de 1957, quelques histoires en quatre pages consacrées à un pilote fictif du nom de Michel Vaillant sont accueillies avec enthousiasme par les lecteurs de magazine « Tintin ». Le premier long récit Le Grand Défi paraît en 1959 :

« Passionné de sport automobile, Jean Graton vous fait vivre dans cet album avec un remarquable souci d’exactitude et de vérité, les moments les plus émouvants de la vie d’un coureur, ses angoisses, ses triomphes. Qui de nous ne voudrait être ce Michel Vaillant, ce pilote qui finit toujours par triompher de l’adversité ? » (Paul Frère, préface de l’album Le Grand Défi)

Les 24 Heures du Mans est la course la plus souvent représentée dans les albums. Décrit comme l’un des meilleurs pilotes au monde, Michel Vaillant a remporté plusieurs fois l’épreuve.

Jean Graton disparaît en janvier 2021. Après la mort d’Uderzo, le créateur d’Astérix, quelques mois plus tôt, il était le dernier survivant de l’âge d’or de la BD franco-belge.

La série Michel Vaillant compte aujourd’hui plus de 80 albums. C’est Philippe Graton, le fils de Jean, qui perpétue le mythe.

C’est en 1906 qu’est construit « l’Hôtel de Paris » qui devint rapidement l’établissement de référence de la ville.

Cet édifice fait partie des deux ouvrages majeurs de l’architecte municipal Louis Guerrier, avec le bâtiment de la Chambre des Métiers, situé place Lionel-Lecouteux. Alliant brique et pierre, l’hôtel se développe selon un plan en V ouvert sur l’avenue.

Alors que ce style se développe véritablement à partir des années 1920, Guerrier est précurseur en proposant un édifice dont l’ornementation ne résulte que de l’alternance des matériaux de couleurs rouge, jaune ou bleu vernissés. La rigueur de l’ensemble n’est atténuée que par les grandes baies cintrées du premier niveau et la légère saillie des balcons.