2012

La 80e édition des 24 Heures du Mans est aussi la première année du tout nouveau championnat du monde d’Endurance, appelé WEC (World Endurance Championship), lancé par l’Automobile Club de l’Ouest et la Fédération Internationale de l’Automobile.

Un absent de taille : Peugeot. Formidable belligérant des dernières éditions des 24 Heures, la marque française a annoncé en janvier 2012 l’arrêt de son programme d’endurance.

Pour la première fois, le garage 56, destiné à accueillir des voitures présentant des avancées technologiques, trouve un occupant. Le concept a pour nom : DeltaWing, un prototype innovant à très basse consommation. Avec sa silhouette pointue et son poids plume (moins de 500 kg), la voiture fait un excellent début de course mais, victime d'un accrochage avec une Toyota, abandonne à 22h57.

Pour donner la réplique aux quatre Audi favorites, dont celle d’André Lotterer en pole position, deux Toyota TS030 Hybride découvrent la classique mancelle. Elles s’évanouissent au cœur de la nuit. L’Audi partie en tête, elle aussi hybride, l’emporte. Il s’agit de la deuxième victoire consécutive de l’équipage. 

Cette victoire, c’est surtout la première d’un véhicule hybride diesel/électrique. Audi signe un nouveau triplé avec la seconde Audi hybride, la n°2 d’Allan McNish, Tom Kristensen et Rinaldo Capello, en deuxième position.

Ce succès marque les débuts d’une aventure technologique et d’une nouvelle ère qui a pour objectif la décarbonation progressive de l’industrie automobile.

En 2012, pour la troisième année consécutive, National Geographic célèbre les 24 Heures comme le premier événement sportif au monde.